Plus que jamais, la santé, le soin et l’action sociale sont des richesses fondamentales qu’il faut préserver et développer. Elles garantissent l’amélioration de la qualité de vie des peuples et des conditions de travail des travailleuses et travailleurs.
En cette période de pandémie mondiale, les personnels des établissements de Santé et d’Action Sociale du sanitaire, du médico-social et du social se battent inlassablement pour sauver des vies avec le risque de perdre leur propre santé et
leur propre vie. Il y urgence maintenant à donner les moyens nécessaires pour permettre d’assurer pleinement leurs missions. En effet, l’Hôpital public et les établissements du sanitaire, du médico-social et du social étaient déjà en difficulté avant la crise sanitaire et celle-ci a aggravé une situation maintenant devenue critique.
Pas de profits et de spéculations sur la santé des populations !
Les récents scandales dans les EHPADs par des grands groupes privés lucratifs démontrent que la marchandisation des activités du soin et de l’action sociale est inacceptable et dangereuse. Nous ne pouvons plus tolérer que des profits économiques se fassent au détriment de la santé des personnes et des professionnel.le.s, que des financements publics soient détournés de leurs destinations. Il faut maintenir l’exigence de la qualité de prise en charge pour les résident.e.s comme pour les patient.e.s et améliorer les conditions de travail pour les personnels. Les gouvernements du monde entier et de notre pays, en particulier, doivent mettre les enjeux de santé et de protection sociale des populations au cœur des priorités essentielles. Il faut rejeter les politiques d’austérité fondées sur des considérations économiques. Leurs conséquences catastrophiques ont été cruellement mises en lumière pendant la pandémie. Les moyens manquent pour assurer l’accès à des soins de qualité, en proximité, en toute sécurité. Il y a carence pour répondre aux besoins de la population. Les professionnel.le.s sont épuisé.e.s et les usagè.re.s exaspéré.e.s, ensemble, ils se mobilisent ce 7 avril pour exiger de véritables négociations et pour sortir de la crise actuelle que traverse notre système de santé, du social notamment à l’hôpital public.
Nous exigeons :
Le renforcement des moyens financiers pour les établissements. La revalorisation de l’ONDAM de manière significative et des moyens financiers supplémentaires dans le cadre d’un rectificatif de la Loi de financement de la Sécurité Sociale 2022.
Un plan urgence de formations pluridisciplinaires et des recrutements de professionnel.le.s supplémentaires immédiatement.
Une réelle revalorisation générale des salaires, des qualifications et les responsabilités des professionnel.le.s. L’extension des 183 euros aux
salarié.e.s exclu.e.s de cette mesure.
L’arrêt de toutes les fermetures d’établissements, de services et des ouvertures de lits où cela est nécessaire.
De réelles mesures qui garantissent l’accès, la proximité et l’égalité de prise en charge pour la population sur tout le territoire et l’amélioration des conditions de travail des personnels.
Pas de profits sur la pandémie, l’accès aux médicaments et vaccins gratuits.
Le 7 avril 2022, tous ensemble dans les initiatives proposées sur tout le territoire et en Europe.
Enfants, Jeunes, Etudiant.e.s, Personnes Agées, Retraité.e.s, Salarié.e.s, Agent.e.s, Citoyen.n.e.s, Population, ensemble pour un autre monde où la santé et la protection sociale des personnes doivent être la priorité vitale de nos gouvernements.
A Paris, est prévue une manifestation avec un départ à 14h30 de Bastille pour une arrivée sur République avec un rassemblement festif et revendicatif à 17h.
