Mobilisation en cours : une rentrée catastrophique à Gennevilliers

jeudi 5 octobre 2023
par SUD Education 92

Face aux conditions inadmissibles de rentrée à Gennevilliers, face aux postes vacants, face aux conditions de travail dégradées, parents et enseignant·es se mobilisent.

Sommaire

Malgré les annonces, tous les élèves n’ont pas eu d’enseignant·es a la rentrée sur la ville de Gennevilliers.

La situation au 28 septembre

Dans les écoles de Gennevilliers, après l’audience à la DSDEN qui a eu lieu ce jeudi 28 septembre, le compte n’y est toujours pas !

Au 28 septembre, il reste 12 écoles impactées, 16 classes, soit environ 200 élèves.

8 classes n’ont pas encore fait leur rentrée.
des décharges de temps partiel sont non-pourvues.
des congés longs déjà nombreux et remplacés en pointillés.
7 équivalents temps plein de postes AESH manquants.
des absences de courte durée peu ou pas remplacées.

Et tout cela 4 semaines après la rentrée !

Aujourd’hui, 5 écoles étaient fermées et de nombreux autres enseignant·es étaient en grève.

Une opération école morte a également eu lieu grâce à la mobilisation des parents.

Une proposition largement insuffisante à l’audience

Suite à l’audience de ce jour d’une délégation de parents, enseignant·es, élu·es, représentantes syndicales avec le cabinet de Monsieur Fulgence, absent pour cause de rencontre ministérielle (!) voilà ce qui est sans honte proposé par la DSDEN :

Une affectation pour 5 écoles sur les 12 et sans garantie de pérennité et seulement à partir du 9 octobre, car, nous dit-on, l’Inspection est très « soucieuse » de former des contractuel·les (en 4 jours !!!!).

Une nouvelle mobilisation le 5 octobre

Face à ce mépris les parents préparent une nouvelle mobilisation le jeudi 5 octobre, quand une délégation sera à nouveau reçue par l’IEN de Gennevilliers.

Le fil de la mobilisation

14 septembre : premier rassemblement

Jeudi 14 septembre, parents et enseignant·es (dont certain·es étaient grévistes) se sont rassemblé·es devant l’inspection de Gennevilliers pour réclamer les moyens indispensables dont ils et elles sont privé·es depuis le premier septembre.