A l’heure où les collègues du premier et second degré sont mobilisés pour garantir des conditions de travail permettant d’instruire la jeunesse de ce pays (ils demandent des postes, l’augmentation du point d’indice…) ils subissent continuellement le mépris de leur ministre et l’administration des Hauts-de-Seine choisit d’appliquer l’arrêt Omont.
Cet arrêt n’avait jamais été appliqué dans notre département depuis des années.
L’arrêt Omont prévoit que lorsqu’un collègue est en grève pendant plusieurs jours, pour chaque jour de grève, un trentième de salaire est retiré pour chaque jour situé entre le 1er et le dernier jour grévé, y compris les jours où il n’est pas censé travailler (dimanche, jour férié, jour où il n’a pas cours le cas échéant, temps partiel …).
L’administration des Hauts-de-Seine a eu le cynisme d’aller jusqu’à prélever la journée du 11 novembre, jour férié, suite à la journée de grève nationale du 10 et alors même que les collègues avaient repris le 12 novembre.
Ce fut le cas notamment au collège André Malraux d’Asnières-sur-Seine et dans la circonscription de Châtenay-Malabry. Cet arrêt n’avait jamais été appliqué dans notre département depuis des années. Nous contestons l’application de l’arrêt Omont alors qu’une seule journée de grève a été effectuée par nos collègues.
Nous rappelons que cette grève du 10 était nationale, à l’appel d’une intersyndicale large et a été particulièrement suivie.
Nous exigeons le paiement immédiat de la journée du 11 novembre.
Cette application de l’arrêt Omont témoigne, selon nous, d’une réelle volonté de la part du ministère et de l’administration de faire taire les collègues ; dans la continuité de la Loi Blanquer de l’Ecole de la Confiance et son article 1 qui vise à les museler : Ils n’y parviendront pas !
Nous, organisations syndicales FNEC-FP FO et SUD Education des Hauts-de-Seine, dénonçons le choix indécent d’appliquer l’arrêt Omont dans notre département et exigeons que l’arrêt Omont ne soit plus appliqué.