Ces ajustements n’ont fait l’objet d’aucune concertation avec les Organisations Syndicales.
Sud éducation 92 ne manquera pas de demander sur quels critères ces choix ont été faits : il faut que l’administration motive ses choix et notamment explique pourquoi des établissements qui perdent des moyens pourtant nécessaires ne figurent pas dans ces listes de réajustement.

 une situation inacceptable

Malgré une mobilisation interdegré inédite dans le 92, une mobilisation massive de certains établissements comme au collège Malraux à Asnières ou de certains bassins comme à Gennevilliers, l’administration a fait le choix de ne pas écouter ni les besoins du terrain, ni les parents, ni les élu·es, ni les personnels face aux baisses continues et importantes de moyens.

• A la rentrée 2023, l’administration a fait le choix de supprimer 1034 heures par semaine dans les collèges et lycées.

• L’administration continue de dégrader les conditions de travail.

• L’administration continue de ne pas profiter de la légère décrue démographique pour fournir de meilleures conditions de travail.

• L’administration continue de ne pas tenir compte des personnels, des élu·es locaux, des parents mobilisé·es pour les besoins des élèves.

• Par ses choix, l’administration continue d’affaiblir l’éducation publique et l’éducation prioritaire.
  
  

SUD éducation 92 continue de dénoncer cette situation inacceptable.

SUD éducation 92 continue de dénoncer le mépris de l’institution qui, à force d’ignorer les revendications légitimes du terrain, se coupe de ce dernier et attise la colère.

Cette colère est juste et SUD éducation 92 appuiera toutes les mobilisations pour dénoncer cette situation et obtenir des moyens à la hauteur des besoins et des enjeux d’une éducation publique de qualité.

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