Souffrance au travail et suicides : les enseignant-e-s en première ligne

vendredi 20 novembre 2009
par  SUD Education 92

A France Télécom, il y eu 25 suicides en moins de 20 mois. C’est énorme et intolérable !

La privatisation a conduit la direction de cette entreprise à user de pressions, de harcèlement. Le management brutal qui a conduit à cette situation semble servir de modèle aux autorités de l’éducation nationale.

Les réformes en cours et celles qui sont en projet visent à diviser pour mieux régner et à renforcer la hiérarchie.

De plus en plus les contrats d’objectif, les moyens alloués selon la réussite des projets ou/et des évaluations, la mise en concurrence des équipes, des collègues, le flicage – avec les EPEP par exemple, le directeur va pouvoir et devoir commander et surveiller.

L’enseignement est le métier où il y a le plus de suicides. Le chiffre est alarmant : 39 cas par an pour 100 000 enseignants, selon une étude épidémiologique de l’Inserm de 2002. Il s’agit donc de la profession la plus touchée, suivie de près par les fonctionnaires de police (35 pour 100 000).

La nature même de cette profession implique une certaine tension nerveuse. Quand en plus il s’agit de faire toujours plus avec de moins en moins de moyens, quand les élèves sont de plus en plus victime du chômage et de la précarité de leurs parents, quand la hiérarchie harcèle, quand .... C’est à devenir fou ou se tirer une balle ...

Ou, dans l’Education Nationale, à France Télécom et ailleurs, faire en sorte que la peur change de camps en pratiquant la solidarité de classe, en investissant le syndicalisme de lutte et de coopération.


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