La circulaire

 Le calendrier

 Qui est promouvable ?

Sont promouvables les agent·es :

• en activité dans l’enseignement (1er, 2nd degrés, supérieur),
• en disposition,
• en congé parental,
• en détachement,
• en disponibilité pour élever un enfant ou en justifiant d’un activité professionnelle sur l’année.

A partir de la campagne 2024 sont éligibles les agent·es qui remplissent à la fois les deux conditions suivantes :

• Être professeur·e des école hors classe dans l’une des positions ci-dessus
• Avoir attient au 31 août 2024 au moins le 5ème échelon de la hors classe.
  
  

 ⚠️ Vérifier son dossier sur I-Prof et le compléter avant le 19 avril ⚠️

Il faut consulte l’annexe 1 de la circulaire.
Après le 19 avril, le dossier I-Prof sera figé.
Aucun accusé de réception n’est envoyé.

 Evaluation par l’IA-DASEN avant le 31 mai

• Un avis (très favorable / favorable / défavorable) est formulé sur I-Prof en tenant compte de l’ensemble de la carrière et de l’engagement dans la réussite des élèves, dans la vie de l’école ou de l’établissement, de la diversité du parcours professionnel, notamment en fonction de ce qui figure sur le CV I-Prof.
  
  

• ⚠️Avant le 31 mai⚠️, Les agent·es qui sont dans un établissement de l’enseignement supérieur, du 2nd degré ou en détachement doivent communiquer l’avis de leur supérieur hiérarchique en envoyant l’annexe 2 (voir à la fin de la circulaire) par courriel ayant pour objet « Avis classe exceptionnelle 2024 - Nom de l’agent·e » à ce.dsden92.avancement-promotion@ac-versailles.fr.
  
  

• Les avis « très favorable » ou « défavorables » doivent être motivés.
  
  

 à partir du 15 juin : publication de l’avis

L’avis retenu est publié à compter de la semaine du 15 juni.
Un message I-Prof sera envoyé.

 Critères

Il n’existe pas de barème.

Les critères retenus sont les suivants :

• L’appréciation porté par l’IA-DASEN
• Puis, à égalité, les critères de départage sont les suivants :
  • Ancienneté dans le corps
  • Ancienneté dans le grade
  • Echelon
  • Ancienneté dans l’échelon

La date d’observation de ces critères de départage est le 31 août 2024.

 Etablissement du tableau d’avancement

Il respecte le nombre de promotions autorisées annuellement par le contingent académique réparti entre les département par le recteur.

L’équilibre entre les femmes et les hommes doit reproduire la part respective des femmes et des hommes parmi les promouvables.

 Publication des résultats

L’arrêté est publié sur Ariane avant le 12 juillet 2024, avec effet sur la paie de septembre.

 L’analyse de SUD éducation

Le refus d’ouvrir la classe exceptionnelle à toutes et tous sur la base d’un barème valorisant l’ancienneté de service revient donc à refuser une nouvelle fois une augmentation du salaire quand il est manifeste que les enseignant·es sont non seulement mal rémunéré·es par rapport à un niveau égal de qualification dans le privé, mais aussi par rapport aux autres personnels de catégorie A de la fonction publique de l’État.

Il s’agit d’un nouveau signal invitant les potentiel⋅es enseignant⋅es à fuir le métier, et indiquant aux enseignant·es les plus expérimenté·es le peu de considération que le ministère peut avoir à leur égard. (voir en ligne)

Outre que la mise en place de la classe exceptionnelle augmente l’écart de rémunération maximal en fin de carrière, ce nouveau grade renforce les inégalités salariales entre les hommes et les femmes. Alors que (dans le premier degré surtout) les femmes sont sur-représentées dans l’enseignement, lorsqu’il s’agit de la classe exceptionnelle cette féminisation disparaît.
Les enseignantes seraient-elles moins méritantes, moins investies que leurs homologues masculins  ?

Cela crée de la concurrence et des ambiances de travail délétères entre les personnels qui se demanderont pourquoi untel est plus «  méritant·e  » que telle autre.
L’accès à la classe exceptionnelle va dans le même sens‚ en divisant les personnels qui se sentent tous aussi exceptionnel⋅les que les promu⋅es  !

En définitive, cela laisse le pouvoir au chef de service, à la hiérarchie (IEN, chef d’établissement…) de décider de qui a une promotion… ou pas, renforçant ainsi les logiques clientélistes.

 Nos revendications

SUD éducation revendique l’égalité salariale et des augmentations générales des salaires, une évaluation coopérative et purement formative déconnectée de l’évolution des rémunérations. Plutôt qu’une mise en concurrence des collègues, une réduction du temps de service permettrait concertation et échanges pédagogiques.

SUD éducation revendique la suppression de la classe exceptionnelle et une fin de carrière, pour tou-te‑s, à l’indice du dernier échelon de l’actuelle hors classe.