Contre les atteintes au droit de grève
Le droit de grève est bafoué : depuis février 2022, un·e enseignant·e en grève est tenu·e d’assurer quand même une demi-journée de cours et toute la journée s’il ou elle enseigne pour une classe à examen.
Certain·e·s, qui ont décidé de passer outre, ont été licencié·e·s : 5 début octobre, puis 18
collègues des lycées de Budapest qui faisaient partie des plus contestataires contre cette nouvelle donne [2].
Cela a entraîné une vague de soutien massif dans la population et parmi les lycéen·ne·s., dès octobre avec 35000 manifestant·e·s [3].
Contre un salaire indécent pour des horaires en plus
Depuis 2014, le salaire est figé et décroche face à l’inflation.
Le salaire moyen des enseignant·e·s est estimé à 600 €.
Les jeunes profs commencent à moins de 500 €, soit 40% sous le salaire minimum des diplômé·e·s.
A ces conditions, l’éducation n’attire plus et nombre d’enseignant·e·s ne sont plus remplacé·e·s.
Les enseignant·e·s, faute de remplacements, doivent prendre des heures en plus pour atteindre 22 à 26 heures de cours hebdomadaires.
Contre une éducation en ruine, abandonnée par l’État hongrois
La Hongrie consacre aujourd’hui moins de 4% de son PIB à l’éducation.
Le régime de Viktor Orbán sait qu’une majorité des enseignant·e·s ne lui est pas favorable : il préfère compter sur les départs à la retraite qui s’annoncent nombreux. Ainsi il pourra les remplacer par des personnels plus jeunes et moins revendicatif car n’ayant connu que ce régime.
Les bâtiments ne sont plus entretenus.
Les personnels doivent apporter leur propre matériel pour faire cours.
Voilà la réponse apportée par l’Extrême Droite à celles et ceux qui se mobilisent pour de meilleures conditions de travail.
Contre une éducation sous tutelle
La pression idéologique est forte sur les programmes d’histoire qui sont instrumentalisés par le régime. Mais aussi sur les programmes de hongrois.
Depuis l’arrivée de Viktor Orbán en 2010, l’Éducation ne dispose plus de son propre ministère. Elle dépend aujourd’hui du ministère… de l’intérieur.
Les établissements subissent les conséquences d’une organisation verticale.
Une partie des établissements a quitté le public pour dépendre désormais du privé aux mains des Églises.
Voici la politique d’une extrême droite au pouvoir. Voici la politique d’un allié de Marine le Pen, qu’elle prend souvent pour modèle [4].
- SUD éducation combat l’Extrême Droite mortifère et l’autoritarisme réactionnaire et les visions illibérales.
- 72% des Hongrois·e·s soutien les enseignant·e·s, des manifestations monstres à Budapest, des lycéen·ne·s dans la rue par milliers : l’espoir n’est pas perdu et la mobilisation ne faiblit pas.
- SUD éducation 92 apporte tout son soutien aux personnels hongrois mobilisés contre la réalité concrète d’une politique d’extrême droite.
- SUD éducation 92 apporte tout son soutien aux personnels hongrois mobilisés contre les atteintes au droit de grève.
- SUD éducation 92 apporte tout son soutien aux personnels hongrois mobilisés pour une revalorisation de leur traitement.
- SUD éducation 92 apporte tout son soutien aux personnels hongrois mobilisés pour l’amélioration de leurs conditions de travail.
- SUD éducation 92 apporte tout son soutien aux personnels hongrois mobilisées pour la défense d’un service public d’éducation.