Merci de prendre un peu de temps pour lire et transmettre à vos collègues intéressé·es cette nouvelle lettre d'infos hebdomadaire de SUD éducation 92.
Au programme de cette lettre :
La réponse au mépris, au manque de moyens, à la désorganisation imposée : grève le 1er février !!!
Un remaniement qui montre bien l'estime de Macron pour le service public d'éducation et qui pose la question du poids du privé financé avec l'agent public.
Le choc des savoirs : des conséquences catastrophiques / refusons de trier les élèves !
Mobilisations : Contre la loi immigration / Pour des moyens, le respect, le salaire : grève massive le 1er février
Conditions de travail dans le 92 : vers une centaine de classes fermées dans le 1er degré l'année prochaine.
Droits des personnels
Santé au travail : absence d'une véritable médecine de prévention / Protection sociale complémentaire : des avancées, mais les inégalités vont perdurer
Contre le séparatisme du privé
SUD éducation s'oppose à la destruction du lycée pro
SUD éducation pour une pédagogie émancipatrice : contre l'uniforme, notre analyse / Contre le SNU
Prochaines formations syndicales
N'hésitez pas à nous faire remonter les problématiques, les mobilisations, les luttes, les prises de position locales.
N'hésitez pas à nous suivre sur Facebook, X/Twitter, Bluesky pour se tenir au courant de ces dernières.
La déclaration de notre ministre contre l'éducation publique en défense de Stanislas, un établissement homophobe, réactionnaire et qui n'applique pas les programmes alors qu'il est sous contrat est révélatrice, au sein de ce gouvernement, de la place séparatiste de l'enseignement privé qui ségrégue l'éducation.
Il est temps de dire stop au financement de l’école privée avec de l’argent public !
Il n’y a donc rien à attendre et tout à craindre de l’arrivée d’Amélie Oudéa-Castéra à la tête du ministère.
C’est par la mobilisation qu’il faudra arracher la satisfaction de nos revendications, et ce dès la journée grève intersyndicale du 1er février !
Réforme du collège : refusons de trier les élèves !
En décembre 2023, Gabriel Attal avait annoncé des mesures Choc des savoirs, directement inspirées du programme de l’extrême droite : groupes de niveau, accès au lycée conditionné à l’obtention du brevet, fin des correctifs académiques, généralisation des évaluations nationales… SUD éducation avait décrypté pour vous les annonces.
Depuis, ont été annoncées de maigres créations de poste dans le 2nd degré, néanmoins celles-ci sont insuffisantes pour compenser les près de 8000 suppressions de poste qui ont eu lieu dans le 2nd degré depuis 2017. Dans le 1er degré, on compte toujours 650 postes supprimés à la rentrée 2024 alors même que les remplaçant·es manquent dans les écoles.
Une réforme précipitée
Que prévoit le ministère pour les collèges ?
Les groupes de niveau : tri social et désorganisation des collèges
Combien de groupes de niveau dans mon collège ?
Le ministère compte laisser toute autonomie aux collèges pour déterminer le nombre de groupes à constituer et le nombre d’élèves par groupe en fonction des moyens disponibles : il n’y aura aucun cadrage réglementaire.
À nouveau, le ministère impose une réforme inapplicable et fait reposer sur les personnels la responsabilité de son application dans un contexte de pénurie de moyens.
Comment les élèves seront réparti·es dans les groupes ?
Quelles conséquences sur les emplois du temps ?
Pourrais-je encore être professeur·e principal·e ?
Après les groupes de niveau, que programme le ministère ?
Comment se mobiliser contre la réforme du collège ?
SUD éducation appelle à :
se réunir en AG, HMI… pour informer les collègues sur les dangers de la réforme,
refuser collectivement de trier les élèves dans les groupes de niveau,
adopter des motions en conseil d’enseignement, en CA, en AG… contre la réforme du collège,
se mettre en grève le 1er février pour marquer l’opposition à la réforme.
Proposition de motion pour les CA, Conseils d’enseignement, AG et HMI
L'article complet avec toutes les informations est à lire ici.
Mobilisations - Luttes
21 janvier : refusons la loi immigration
14 h, Tocadéro
→ Contre l’abrogation du droit du sol et la déchéance de nationalité
→ Contre la préférence nationale dans l’accès aux aides sociales
Quelles conséquences dans l’Éducation nationale ?
Cette loi va aggraver la situation de certain⋅es élèves, les élèves allophones nouvellement arrivé⋅es et les élèves dont les parents sont arrivé.es récemment en France, mais aussi celle des jeunes mineur·es non accompagné·es.
Pour les personnels non-titulaires qui ont des difficultés à renouveler leur titre de séjour ou à être naturalisé·e, cette loi va empirer leur situation.
Le 25 janvier, mobilisons-nous contre la loi immigration !
Après le 21 janvier, la CGT 75, SUD éducation 92, 93, 95, 75 appelons à la grève et à se rassembler le 25 janvier : la loi passera devant le conseil constitutionnel, à partir de 16h30.
Permanence pour les agent·e·s de lycée tous les mercredis de 10h à 12h
SUD éducation assurera une permanence téléphonique et physique tous les mercredis de 10h à 12h (sauf pendant les vacances scolaires) pour les agent·e·s de lycée.
Cette permanence aura lieu au siège de la Région Ile-de-France : 2 rue Simone Veil, 93 400 Saint Ouen.
A retrouver, avec les contacts de l'ensemble des syndicats SUD éducation de l'Île-de-France en cliquant ici.
Circulaire académique
Détachement et intégration des fonctionnaires de catégorie A dans les corps enseignants d'éducation et de psychologue
Calendrier :
⚠️ Candidatures du 2 au 26 janvier 2024 via l’application Pégase ⚠️
Demande d’intégration, de renouvellement ou de retour dans le corps d’origine à transmettre avant le 11 mars 2024 via Colibris
Campagne unique congé de formation professionnelle (CFP) et compte personnel de formation (CPF) des personnels enseignants du 1er degré – Année scolaire 2024-2025
⚠️ Candidature avant le jeudi 15 février inclus. ⚠️
Appel à candidature des enseignants du 1er degré à la formation préparatoire au certificat d’aptitude professionnelle aux pratiques de l’éducation inclusive (CAPPEI) - année scolaire 2023-2024 (départ en formation prévu à la rentrée de septembre 2024)
Cette formation s’adresse aux enseignant·s qui souhaitent acquérir les compétences d’un·e enseignant·e spécialisé·e :
Exercer dans le contexte professionnel spécifique d’un dispositif d’éducation inclusive ;
Exercer une fonction d’expert de l’analyse des besoins éducatifs particuliers et des réponses à construire ;
Exercer une fonction de personne ressource pour l’éducation inclusive dans des situations diverses.
Déclaration en Formation spécialisée du 17 janvier 2024
Les personnels de l’Éducation nationale sont très insuffisamment rémunérés, très insuffisamment formés, et à présent ils sont publiquement dénigrés par leur Ministre.
Ces propos viennent mettre au jour la manière dont les personnels sont traités dans notre ministère. Force est de constater que leurs droits ne sont pas respectés.
Avec 67 médecins du travail pour 1 200 000 agents, c'est-à-dire 1 médecin pour 17 910 agents, il est impossible pour les médecins de prévention d'honorer les visites quinquennales, et de dédier un tiers de leur temps à leurs missions en milieu de travail.
En l'absence d'accès à une véritable médecine de prévention, vous devez prendre une série de mesures pour améliorer le quotidien des personnels et notamment des personnels en situation de handicap : la fin du jour de carence, la mise en œuvre d'une aide à la reconversion et au reclassement systématique, une augmentation importante du quota de postes adaptés, le maintien de l’intégralité du salaire pour les personnels à temps partiel, une réelle formation sur le temps de service des personnels sur le handicap pour une meilleure prise en compte des personnes en situation de handicap mais aussi l’élargissement du dispositif d’allègement de service à tous les personnels, et augmentation des moyens alloués au dispositif.
De même, dans un ministère féminisé comme le nôtre, le sujet de la santé des femmes au travail est un enjeu majeur. L'Éducation nationale doit compenser ses carences en prenant des mesures pour la santé des femmes au travail, à commencer par un congé menstruel.
Les personnels exigent de meilleures conditions de travail, ils seront en grève le 1er février, à vous d'entendre leurs revendications et de respecter vos obligations d'employeur.
Lire l'intégralité de la déclaration de SUD éducation en cliquant ici.
Protection sociale complémentaire : des avancées, mais les inégalités vont perdurer
En raison d'avancées, et parce qu’elles accroissent le niveau de solidarité entre les salarié⋅es, SUD éducation a décidé de valider l’accord soumis aux organisations syndicales représentatives.
Néanmoins, SUD éducation considère que ces quelques avancées ne vont pas assez loin et continuera de porter ses revendications :
SUD rappelle son attachement au “100 % sécu”, gage d’égalité pour tou⋅tes les travailleur⋅euses,
Le gouvernement organise chaque année, le désengagement de la Sécurité sociale dans les dépenses de santé : les complémentaires augmenteront chaque année leurs tarifs bien au-delà de l’inflation. Les premières victimes en seront les salarié⋅es les plus pauvres et à la santé la plus fragile.
S’il existe une forme de progressivité de la cotisation indexée sur le revenu, elle est largement insuffisante. Pire, elle est bloquée pour les plus hauts revenus. Cela contribue à accroître mécaniquement le coût de la mutuelle pour les plus bas revenus, alors que l’Éducation nationale est le plus gros employeur de salarié⋅es précaires du pays avec les AESH et les AED.
Le couplage ne sera pas encore opéré avec la prévoyance, renvoyée à une adhésion individuelle.
La grève du 12 décembre : une mobilisation qui fait date
Des propositions toujours insuffisantes !
Sur trois ans, ce sont 170h perdues pour les élèves.
C’est bel et bien une annualisation du travail des PLP que veut mettre en place le ministère.
Nos revendications
SUD éducation revendique un LP de qualité qui, associant enseignement professionnel et enseignement général, apporte aux élèves autonomie et esprit critique.
SUD éducation appelle les personnels des lycées professionnels à se réunir en heure d'information syndicale, AG, afin de construire une grève massive le 1er février pour dire non à cette réforme inique.