Les enseignants de l’école élémentaire Gustave Caillebotte à Gennevilliers regrettent :
- que le décret du 24 janvier 2013 sur les rythmes scolaires ait été promulgué à la hâte dans un manque total de concertation des personnes concernées ;
- que le décret ne garantisse plus le caractère national de notre système éducatif ;
- que ce décret entérine des rythmes scolaires qui risquent de fatiguer l’élève au lieu de le soulager ;
- que, malgré l’avis négatif du Conseil d’État, ce décret s’accompagne d’une baisse du taux d’encadrement des activités périscolaires (de 10 à 14 enfants pour un adulte en maternelle et de 14 à 18 en primaire) au risque de mettre en danger la sécurité des élèves ;
- que cette réforme nuise au fonctionnement des écoles (problèmes de locaux, matériel, personnel, recrutement, responsabilité...)
- que la gratuité des activités périscolaires dépende des collectivités locales.
Nous réclamons unanimement que le cadre national de l’école soit préservé : il est le seul capable de garantir la même instruction pour tous les élèves et le caractère laïque de l’école.
En conséquence, nous demandons :
- à Monsieur le Maire de ne pas s’engager dans la mise en œuvre du décret mettant en place les nouveaux rythmes scolaires ;
- à Monsieur le Ministre que le décret du 24 janvier soit abrogé et qu’il soit procédé à une véritable remise à plat par une réelle consultation des enseignants. Il est indispensable de mener une réflexion approfondie sur les vraies priorités à donner à l’école et remettre en cause les mesures régressives prises par les gouvernements précédents.