Sous prétexte d’augmenter le nombre d’enseignant-e-s, le gouvernement a ouvert un concours supplémentaire en juin dernier, qui dans l’immédiat permet surtout d’augmenter le volant de travailleurs et de travailleuses précaires dans l’Éducation nationale. Les candidat-e-s à ce concours ont passé un écrit en juin dernier, et ne passeront leur oral qu’en juin 2014. Dans l’intervalle, ils-elles peuvent exercer un service d’enseignement, sans formation, à raison d’un tiers-temps rémunéré à mi-temps. Ils-elles devront préparer leurs enseignements, leur concours et, pour celles et ceux qui ont été recruté-e-s à la fin de leur Master 1, leur Master 2. Tous ces dispositifs sont autant d’occasions, sous couvert de favoriser l’emploi des jeunes, de les exploiter sous des contrats précaires. SUD éducation sera attentif à défendre les droits de ces travailleurs et travailleuses particulièrement exposé-e-s.
Contractuel-le-s admissibles aux deuxièmes concours de juin dernier
dimanche 1er septembre 2013
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