Rentrée 2012 : la lutte doit continuer

jeudi 30 août 2012
par  SUD Education 92

Sarkozy et sa clique ne sont plus là ! SUD
Education ne peut que s’en réjouir puisqu’au
cours du dernier quinquennat, l’Education
Nationale a connu le pire plan social de son
histoire avec des conséquences désastreuses pour
le quotidien des usagers et des personnels du
Service Public d’Education.

Cependant, ce n’est pas la vague concertation
engagée par le gouvernement en juillet-août qui
pourra faire aboutir les revendications portées par
SUD Education.

Pour SUD Education, la première mesure à
prendre aurait dû être de revenir sur les mesures
de carte scolaire ; en effet, les suppressions de
postes qui en sont à l’origine ne sont pas fondées
sur des besoins manquants, bien au contraire,
mais sont marquées de la volonté de dégradation
des conditions de travail de l’ensemble des
personnels et des élèves afin d’ouvrir encore un
peu plus le marché de l’éducation aux exploitantes
et à la logique du privé.

Malgré de très vagues déclarations concernant le
second degré et l’annonce du recrutement d’un
millier de postes dans le premier degré, sans
aucune garantie sur leur statut et sans volonté
politique affichée de titulariser les contractuels en
place, les 14 000 postes supprimés vont peser
lourd lors de cette rentrée qui va être éprouvante
pour l’ensemble des collègues et des élèves. Si le
ministre en place ne se sent pas comptable de
celle-ci, le gouvernement le sera de ses
conséquences.

SUD Education tient aussi à rappeler les besoins
pressants de personnels dans tous les corps de
l’Education : vie scolaire, ATEE et administratifs,
médico-social, COP…

Nous demandons la suppression pure et simple du
dispositif ECLAIR mais aussi l’abandon de la
logique qui y a présidé et qui transforme encore
un peu plus les établissements en entreprises et
l’éducation en marchandise. Nous tenons
d’ailleurs à souligner les conditions désastreuses
dans lesquelles se sont passés les mouvements
ECLAIR au niveau national et au niveau
académique. La preuve éclatante est faite de
l’instauration du « fait du prince » au sein de
l’Education Nationale : un-e chef d’établissement,
à qui nous dénions la compétence de savoir ce qui
est bon ou mauvais pour le service public
d’éducation, peut accepter ou rejeter des
personnes sans même qu’il soit obligé de se
justifier ni auprès de ses supérieurs hiérarchiques
ni, surtout, auprès des intéressé-es.

SUD Education revendique une valorisation des
établissements dits « difficiles », par l’affectation
de moyens humains et financiers plus importants.

SUD Education a toujours dénoncé le processus
de masterisation, l’esprit qui le guidait et leurs
conséquences désastreuses en termes de
formation et de conditions de travail des
stagiaires dont tout le monde mesure aujourd’hui
la situation catastrophique. Nous revendiquons
d’affecter le stagiaire sur le poste d’un tuteur,
avec pour un-e certifié-e la répartition 6h/
stagiaire et 12h/tuteur.

De manière plus générale, mais en lien avec la
thématique de la précarité qu’elle facilite, nous
revendiquons donc l’arrêt de la masterisation des
concours d’enseignement et d’orientation afin de
permettre d’augmenter sensiblement le nombre de
lauréats et donc de futur-es collègues pour
couvrir les besoins, notamment en documentation
et en orientation, dont le service doit rester au
sein du service public d’éducation.

SUD Education Académie de Versailles


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