Les médias et certaines directions syndicales ne cessent d’affirmer que le mouvement
s’essouffle, se meurt. Pour un mourant, il se porte bien, merci : actions à foison, grèves et
manifestations énormes (surtout dans un contexte de vacances...).
Les salarié-e-s ne sont pas dupes. La réforme des retraites, c’est prendre aux pauvres pour
donner aux riches. C’est installer la concurrence à la place de la solidarité. C’est satisfaire les
appétits des capitalistes plutôt que de partager le travail et les richesses.
Les salarié-e-s s’organisent et luttent. Les grèves sont dures. Les actions de blocage de
l’économie sont fréquentes. Les travailleurs-euses se rencontrent et s’organisent.
Nous sommes à un tournant du combat pour le retrait de la réforme des retraites : soit on leur
laisse le beurre, l’argent du beurre, les Rolex, cigares, champagnes, îles, châteaux..., soit on
relève la tête et on reprend ce qu’ils nous volent !
Pour gagner, les journées d’action et les protestations symboliques ne suffisent pas.
Il faut une grève, une vraie qui bloque l’économie et touche où ça fait mal : les
profits des actionnaires ; il faut la grève générale interprofessionnelle !
C’est pourquoi la Fédération des syndicats Sud Education appelle
les salarié-e-s de l’éducation :
- à continuer à se mobiliser pendant les vacances notamment par des actions
de blocage de l’économie,
- à s’organiser et à se coordonner de manière interprofessionnelle,
- à débrayer le plus tôt possible à la rentrée des vacances de la Toussaint.