Depuis trois ans, de nombreux collègues se battent contre les multiples attaques du gouvernement. Aucun service public n’est épargné notamment le secteur de l’Education nationale :
- Suppression de 50 000 postes.
- Démantèlement des réseaux d’aide aux élèves en difficulté.
- Fin de la scolarisation des 2 ans et disparition programmée de la maternelle remplacée par des jardins d’enfants privés donc payants.
- Enseignants absents non remplacés.
- Fermeture définitive des Instituts de formation des maîtres.
Aujourd’hui, le gouvernement s’attaque aux retraites de tous les salariés :
- Allongement du départ légal de l’âge à la retraite complète à 67 ans et plus à 65 ans.
- Augmentation des cotisations équivalente à une journée de salaire en moins par mois.
- Augmentation de la durée de cotisation.
L’objectif est de faire de nous des retraités encore plus pauvres que les salarié (e)s que nous aurons été.
Pourtant, de l’argent il y en a pour les Woerth, les Bettencourt, les banques et les actionnaires.
S’il y avait 4 millions de cotisants en plus au lieu de 4 millions de chômeurs, la question des retraites ne se poserait pas.
Il est temps de s’organiser toutes et tous ensemble pour faire reculer le gouvernement.
Nous devons construire un mouvement de tous les salariés jusqu’au retrait.
D’ores et déjà, nous appelons à la journée de grève du 23 septembre et à sa reconduction !
Les enseignant (e)s grévistes et mobilisé (e)s de Gennevilliers
