Nous sommes tous des travailleurs/ses grecs ! Rassemblement Mercredi 5 mai à Paris.

samedi 1er mai 2010
par  SUD Education 92

COMMUNIQUE Union syndicale SOLIDAIRES

www.solidaires.org

Rassemblement :

L’Europe solidaire avec le peuple grec
contre les marchés financiers
Mercredi 5 mai - 18h30
Devant la délégation de la
Commission européenne à Paris,
288 bd Saint Germain, 75007 Paris (M° Solférino)

Les marchés financiers s’attaquent depuis plusieurs mois à la Grèce. Pour « rassurer les
marchés », l’Union européenne et le FMI imposent une cure d’austérité drastique au peuple
grec. L’âge de la retraite passera à 67 ans. Les salaires seront diminués de 15% dans le
secteur public, et les licenciements facilités dans le secteur privé. La TVA sera augmentée
de 2 points. D’autres mesures sont prévues. Ce plan d’austérité plongera l’économie
grecque dans la dépression.
La Grèce n’est que le premier domino. Une fois son compte réglé, les marchés financiers
s’attaqueront à d’autres pays, Portugal, Espagne, Irlande... ou France. L’enjeu est simple :
qui paiera la facture de la crise financière, du renflouement des banques et des déficits
publics ? L’Union européenne annonce un « plan de sauvetage de la Grèce ». Mais les
prêts consentis ne profiteront qu’aux spéculateurs, pas au peuple grec. Et ils ne résoudront
rien à terme.
Si les peuples européens ne réagissent pas fortement, les droits sociaux seront partout mis
à mal. Les peuples seront dressés les uns contre les autres, comme c’est déjà le cas des
Grecs, désignés comme « tricheurs » et « irresponsables ». On sait où cela peut mener.
Pour stopper cet engrenage, nous devons nous mobiliser aux côtés des Grecs. Une grève
générale est prévue en Grèce le 5 mai et les organisations grecques appellent à la solidarité
des mouvements sociaux européens. Nous exigeons de l’Union européenne et des
gouvernements :

  • des mesures énergiques contre la spéculation financière,
  • un véritable plan de solidarité financière avec la Grèce,
  • une réorientation radicale de la construction européenne, qui privilégie les intérêts des
    populations et pas de la finance.

Communiqué intersyndical international :

Confederacion General del Trabajo CGT (Etat espagnol)
Confederacion Intersindical (Etat espagnol)
Ezker Sindikalaren Konbergentzia ESK (Pays Basque)
Confederazione Unitaria di Base CUB (Italie)
Sindacato Dei Lavoratori intercategoriale SDL e RDB (Italie)
Unione Sindicale Italiana USI (Italie)
Transnationals Information Exchange TIE (Allemagne)
Confédération Nationale du Travail (France)
Union syndicale Solidaires (France)


Nous sommes tous des travailleurs/ses grecs

Depuis des semaines, sous la pression de la Commission Européenne et du Fonds Monétaire International, le gouvernement grec s’attaque aux travailleurs/ses de ce pays.

Le niveau d’endettement du pays (12,7%) est mis en avant pour tenter de justifier des reculs sociaux … injustifiables. D’ailleurs, les taux de pays comme la Grande Bretagne, l’Espagne, le Japon, les Etats Unis sont aussi à plus de 10%.

Les travailleurs/ses de Grèce, à juste titre, refusent de payer la crise du système capitaliste. Les patrons et les actionnaires se sont gavés de dividendes, de cadeaux fiscaux de toutes sortes, de rémunérations démentielles avec, à la clef, des fortunes qui dépassent l’entendement. C’est à eux de payer leur crise.

Les mesures annoncées sont inadmissibles : non remplacement de 4 départs à la retraite sur 5 dans la Fonction publique, hausse de la Taxe sur la Valeur Ajoutée de 19 à 21 %, baisse de 10 % des dépenses d’assurance, gel des pensions de retraites, réduction de 15 % des salaires, âge légal de départ à la retraite porté à 67 ans, etc.

Les mêmes banques et les mêmes spéculateurs, qui hier ont été sauvés d’une faillite certaine grâce à l’aide des Etats, mettent la pression sur ceux-ci et sont autorisés à spéculer sur leurs dos. Les gouvernements ont sauvé les banques, sans contrepartie. Aujourd’hui ces mêmes banques viennent faire payer l’addition aux peuples. La Grèce est attaquée, le Portugal est dans la ligne de mire, l’Espagne et l’Irlande sont menacées.

En Grèce, plusieurs grèves et manifestations massives ont déjà eu lieu. Le 24 février une grève générale a paralysé le pays. Nos syndicats affirment leur soutien au peuple grec, notamment à la grève générale du 5 mai.

Pour sauver leur système capitaliste, les patrons et les actionnaires sont organisés internationalement : le mouvement syndical doit agir à travers les frontières pour imposer un autre système que celui qui exploite les travailleurs/ses, pille les ressources naturelles et les pays pauvres, organise la famine d’une partie de la planète, … Nous entendons avancer dans la mise en place d’un réseau syndical alternatif en Europe, ouvert à toutes les forces qui veulent lutter contre le capitalisme, le libéralisme.

Partout, développons et coordonnons les luttes sociales, et construisons la résistance commune au niveau européen !

Face à la crise du système capitaliste, la grève générale est nécessaire. Nous voulons la construire !

En Grèce comme ailleurs, ce n’est pas au peuple de payer la crise du système capitaliste !


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