Rassemblement et manifestation AESH du 8 avril : un succès qui en appelle d’autres !

jeudi 8 avril 2021
par  SUD Education 92

Couverture médiatique (non exhaustive) :

Ouverture du journal de France culture

Photos prises lors de la manifestation parisienne (publiées sur Mediapart)

Article paru dans le journal en ligne Rapports de force

L’Humanité

Malgré les annonces de confinement, la motivation était telle de la part des AESH et de leurs soutiens qu’une cinquantaine de rassemblements ont été maintenus un peu partout en France, regroupant entre 30 et une centaine de personnes (à Paris) selon les endroits.

Dans la plupart des rassemblements le gros des troupes était orné des couleurs rouge et noir du syndicat SUD éducation ; Mais l’intersyndicale était large : avec SUD, la CGT, FO, la FSU et parfois la FCPE et le SNALC.

Dans le 92, environ 50 personnes se sont rassemblées devant la DSDEN 92 aux cris de « c’est pas les AESH qui coûtent cher, c’est Blanquer et Cluzel » ou bien encore « AESH, enseignant.e.s et parents, c’est tous ensemble qu’il faut lutter, car c’est toutes ensemble qu’on va gagner ! ».

L’après-midi la manifestation parisienne a réuni plus de 500 personnes, dont une bonne moitié d’AESH et l’autre moitié d’enseignant.e.s et parents solidaires. C’est toute la communauté éducative qui est concernée par les revendications d’un vrai statut, un vrai salaire et une meilleure formation des AESH notamment, la preuve en a bien été faite.

Une audience intersyndicale a été reçue par un collaborateur du DGRH du Ministère : sans surprise, rien n’a été promis si ce n’est une hypothétique revalorisation de la grille indiciaire à partir de la rentrée 2022. Clairement insuffisant, nous savons bien que ce n’est pas au ministère que nous obtiendrons satisfaction mais bien dans la rue, aux côtés des AESH mobilisé.e.s.

L’intersyndicale proposera une nouvelle date de mobilisation avant la fin de l’année scolaire : SUD éducation prendra toute sa part pour aider les AESH et enseignant.e.s à se mobiliser, via notre caisse de grève notamment. Charge à tout le monde de prendre conscience que la bataille est gagnable si et seulement si une mobilisation d’ampleur émerge de cette première journée plutôt réussie.

La journée en images :

Rassemblement devant la DSDEN 92

En manif à Paris :

Photos prises lors de la manifestation parisienne (publiées sur Mediapart)


Couverture médiatique (non exhaustive) :

Ouverture du journal de France culture

Article paru dans le journal en ligne Rapports de force

L’Humanité


Communiqué intersyndical 92 :
Loin de la priorité promise par le ministère de l’Education nationale, l’inclusion scolaire reste un leurre. Les accompagnant.e.s des élèves en situation de handicap (AESH), recruté.e.s pour accompagner, aider, soutenir a quotidien les enfants scolarisé.e.s en situation de handicap, ne voient pas venir l’amélioration promise de leurs conditions de travail et de leur cadre d’emploi. Et c’est toute la communauté scolaire qui en pâtit.

Les AESH, recruté.e.s sous contrat à durée déterminée, continuent de subir des temps partiels imposés, la plupart du temps 24h par semaine pour un salaire de 760 euros par mois. A cela est venu s’ajouter à la rentrée 2019, un accroissement de la flexibilité de leurs missions, avec l’arrivée des pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL) : concrètement, les AESH doivent maintenant partager leur temps de travail sur plusieurs établissements scolaires, du primaire ou du secondaire ; pour les élèves, cela veut dire : moins de temps d’accompagnement et parfois, une multiplication du nombre de personnes qui les accompagnent.

Cette situation dégrade donc l’ensemble des conditions d’apprentissage de nos enfants, de nos élèves. Car les enseignant.e.s doivent trop souvent gérer des situations qui peuvent mettre en insécurité l’ensemble de la classe voire de l’école, lorsque l’accompagnement n’est pas pourvu.

A côté de cela, les familles d’enfant en situation de handicap doivent souvent pallier à la fois financièrement et humainement à ces manquements dus au manque de moyens alloués à l’inclusion.

Tout cela est inacceptable pour les élèves, les AESH, les enseignant.e.s et les familles. Le sort réservé aux AESH est le symbole d’une politique de paupérisation qui touche l’ensemble des personnels depuis 10 ans.

Pour nos organisations, il y a urgence à :
➢ créer un véritable statut de la Fonction Publique pour reconnaître le métier d’AESH
➢ engager une revalorisation des salaires et la possibilité de contrats à temps complet pour permettre aux AESH de vivre dignement de leur travail
➢ abandonner les PIAL et la politique de mutualisation des moyens afin de permettre à chaque enfant qui en a besoin d’être accompagné
➢ recruter massivement des AESH pour permettre aux élèves ayant des notifications d’être accompagnés à hauteur des besoins

Nos organisations SUD Education 92, FCPE 92, FNEC FP FO 92, La FSU92, la CGT Educ’Action 92, SNALC Versailles ont appelé à se rassembler devant la DSDEN du 92 à 10h30 avant de ce rendre en manifestation devant le ministère l’après-midi. Une délégation à été reçue au ministère.


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