Pas de trève pour la chasse au jeunes et aux parents sans papiers

samedi 5 septembre 2009
par  SUD Education 92

Dans les Hauts de Seine comme ailleurs, le préfet doit faire ses chiffres. Pour expulser, il accentue interpellations et arrestations de
ceux qu’il soupçonne sans papiers. Pour beaucoup d’hommes, de femmes, de jeunes majeurs en attente de régularisation, parfois
depuis des années, c’est la peur au quotidien, l’impossibilité de bâtir une vie en paix, de faire des projets. Souvent c’est une
arrestation qui les fait connaître : raflés dans les gares, sur les lieux de travail, arrêtés à la préfecture, ces parents, venus vivre ici
depuis des années, travaillant et élevant leurs enfants, ces jeunes majeurs scolarisés vivent des drames insupportables. La
mobilisation autour d’eux ouvre des espoirs pour d’autres. Avec les parents d’élèves, les enseignants, les collègues de travail, avec
le soutien d’élus engagés, de vraies batailles ont permis de gagner les papiers.

TAOUFIK lycéen de Malakoff, expulsé le 26 août 2008, est revenu en avril 2009 grâce à une mobilisation tenace, comme celle qui
avait fait revenir Suzylène en 2006. Mais M. Haddaoui, père de trois enfants à Asnières, expulsé en novembre 2007, est toujours au
Maroc.

VICTORINE privée par la préfecture du 92 de titre de séjour au prétexte du décès de son enfant français, est régularisée par le
ministre en moins de 24 heures lorsque les médias s’en emparent. Mais le préfet du 92 expulse en février M. LIN père chinois de
Juliana, 3 ans, et Mohamed ALLOUCHE, de Montrouge, père de Naoufel, 11ans et français, conjoint de Nadia, française et
doublement handicapée.

A Villeneuve la Garenne, parents, enseignants et habitants réclament la scolarisation des enfants sans papiers, à Fontenay aux roses,
une banderole proclame sur les grilles de l’école La Roue : « Laissez les grandir ici ». A Clamart, un cercle de silence alerte sur la
situation des jeunes scolarisés sans papiers. LA LOI DOIT CHANGER !
Chaque jeune en danger, chaque famille menacée illustre l’injustice de la situation faite par des lois restrictives aux étrangers. Il
faut gagner le retour de tous les expulsés, arracher la régularisation des jeunes scolarisés et des parents sans papiers. Ils vivent ici,
ils travaillent ici, ils étudient ici. Leur vie est ici, dans le pays qu’ils ont choisi et dont ils sont aussi la richesse


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