La précarité n’est pas une fatalité. Elle fait partie des reculs sociaux et des fausses évidences que l’ultralibéralisme a distillés et souvent réussi à imposer depuis Thatcher et Reagan. La régression idéologique amorcée alors continue à peser dans le rapport de forces qui autorise le Capital (sous toutes ses formes) et son État à nous imposer des reculs sociaux. La crise capitaliste devrait nous permettre de démystifier le discours du Libéralisme triomphant, et de redonner confiance dans les possibilités ouvertes par les mobilisations !
Le combat contre la précarité imposée aux salariés par leur employeur (dans la fonction publique comme dans le secteur privé) est une position fondamentale de Sud éducation.
Ce n’est pas une question de défense des statuts des titulaires qui seraient menacés par les précaires ( !) ; pas seulement non plus parce qu’il faudrait défendre les plus exploités au nom de la justice sociale. Du point de vue du syndicalisme de lutte et de classe, c’est une question de solidarité et de cohésion. Les divisions de toutes sortes entre salariés nous affaiblissent tous et diminuent nos capacités de riposte… L’unité comme moyen d’être plus forts sur nos objectifs, l’unité pour la lutte !