Le mépris du gouvernement Sarkozy et du patronat face aux exigences exprimées dans les mobilisations n’est plus tolérable. Les 2,6 milliards sensés amortir le choc social pour les salarié-es et les chômeurs/euses sont scandaleusement dérisoires face aux centaines de milliards accordés aux banques et au patronat.
Aujourd’hui, la crise sociale c’est :
► Plus de 3 millions de personnes au chômage ou en sous- emploi.
► Des plans sociaux en cascade touchant tous les salarié(e)s, des grands groupes comme des PME. Les premiers virés sont les CDD et les intérimaires, notamment les jeunes qui sont les plus exposés. Dos au mur, les salarié(e)s, légitimement révoltés, se débattent boîte par boîte, pour arracher le maximum d’indemnités de licenciement.
► La socialisation des pertes et la privatisation des profits. Le théorème libéral « les profits d’aujourd’hui, sont les investissements de demain, et les emplois d’après-demain » nous est resservi dans une version new-look « les sauvetages des banques d’aujourd’hui sont les investissements de demain et les emplois d’après-demain ». Mais aujourd’hui, comme hier, les profits servent à engraisser les actionnaires et à spéculer sur les marchés financiers.
Ce n’est pas aux salarié-es ni aux chômeurs/euses de payer une crise dont ils ne sont pas responsables !