Le décret sur les rythmes doit être abrogé ; des alternatives pour l’école publique, les personnels et les élèves doivent être imposées par nos luttes.

lundi 14 octobre 2013
par  SUD Education 92

Dans la petite portion des communes qui – sous la pression gouvernementale – ont témérairement opté pour son application dès cette année, la mise en œuvre de la réforme Peillon des rythmes scolaires confirme à souhait la pertinence des critiques que nous n’avons eu de cesse de lui opposer depuis l’exposition de son projet.

Six semaines après la rentrée, il est permis d’esquisser avec quelque précision un inventaire des dommages engendrés par le décret Peillon : inégalités territoriales accrues entre communes riches et pauvres, rurales et urbaines, entre quartiers d’une même agglomération ; injustices sociales aggravées avec des services payants et/ou sélectifs ; pataquès organisationnels susceptibles de mettre en danger la sécurité des élèves ; mise en cause des droits des travailleurs/ses ; fatigue supplémentaire pour les élèves et les personnels ; développement de la précarité ; dégradation des conditions de travail liée à l’occupation des locaux ; démantèlement du service public et recours à des prestataires privés…

Le mouvement de contestation, loin de s’estomper, revêt aujourd’hui de multiples formes, portées par des enseignant-e-s excédé-e-s, des agents municipaux surexploité-e-s, des parents d’élèves inquiet-e-s.

SUD éducation appelle à se mobiliser.

Le décret doit être abrogé ; des alternatives pour l’école publique, les personnels et les élèves doivent être imposées par nos luttes.


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