Le progrès social a permis d’abolir les plus violentes exploitations des travailleurs, puis de leur permettre de travailler d
e moins en
moins sur l’ensemble de leur vie. Chaque acquis a nécessité d’imposer un rapport de force pour l’
obtenir.
Aujourd’hui, rien ne justifie
de revenir en arrière, d’imposer de travailler plus longtemps : ni l’augmentation de l’espérance de vie qui existe depuis plu s de 2 siècles, ni le nombre plus important de retraité-es qui n’est que passager et que l’économie peut prendre en charge comme elle l’a
fait dans le passé.
Reculer l’âge du droit au départ en retraite serait une régression sociale inacceptable.