Quand un agent demande à changer de collège à l’intérieur des Hauts-de-Seine l’entretien que fait subir le Conseil Général du 92 est illogique.
Il
peut en effet avoir à répondre des questions du type « comment fait-on le ménage dans une classe », alors qu’il a pu effectuer ce type de tâche
depuis une vingtaine d’année. Il semblait évident à l’Education Nationale que quand un agent demandait à muter, ce n’était pas qu’il savait moins
bien entretenir les locaux par exemple mais qu’il souhaitait se rapprocher de chez lui...
Un système de mutation alors plutôt transparent, précis et
contrôlé permettait de se mouvoir dans le départemment alors que maintenant on peut avoir à subir de véritable entretien d’embauche, alors que l’on
est fonctionnaire et qu’on connait la nature des postes et des missions.
De plus, il y a trop peu de postes permettant de bouger. Le syndicat SUD
dénonce ce type de mobilité illogique et opaque et demande des règles transparentes de mutations prenant en compte les préoccupations
familiales, le temps de transport etc.
Notre travail est difficile.
Nos conditions de mobilité ne doivent pas nous rendre la vie impossible.