En ce mardi 26 juin, le ministre de l’Education Nationale, Vincent Peillon, a choisi la 2ème circonscription des Hauts-de-Seine (Asnières, Colombes-sud) où a été élu le Parti Socialiste pour faire une conférence de presse au collège Renoir.
Nous ne nous contentons pas d’un changement fait de tweets, de paillettes et d’ors. Nous voulons un changement réel qui doit, selon nous, concerner :
- la reconnaissance de nos difficultés à enseigner depuis plusieurs années : ici, nous demandons à ce que tout soit fait dans les plus brefs délais pour que Renoir soit doté d’un nombre suffisant de surveillants et que la précarité cesse.
- les difficultés qui seront générées à la rentrée scolaire par la suppression de 11400 postes par l’ancien pouvoir car ce ne sont pas les 1000 postes dans le primaire qui peuvent changer la donne,
- mais aussi l’arrêt pur et simple de la procédure numérique de validation du socle commun de connaissances et de compétences (Livret Personnel de Compétences),
- sans oublier l’abandon de la journée de carence en cas d’arrêt maladie qui touche tous les fonctionnaires et qui ne saurait être justifiée par une quelconque « égalité » ; en fait, une régression sociale.
Bien sûr, de nombreux autres aspects comme les dispositifs ECLAIR, la réforme du Lycée, le service minimum dans le primaire, la précarité, mériteraient un changement radical pour éviter que le passé récent pèse encore d’un poids trop lourd sur l’avenir.
En tout cas, cette conférence de presse serait, de notre point de vue, une bonne occasion pour conforter l’espérance liée à la fin d’une politique qui a rogné jusqu’à l’os, les services publiques.
Pas d’austérité de gauche !
SUD - CNT