La gréve et les manifestations du vendredi 12 mars ont été un succès. Près d’un
enseignant sur deux était en grève dans le secondaire. La manifestation parisienne a
rassemblé 10 000 personnes (enseignants du premier et second degré, universités,
lycéens...).
Dans le Nord du 92, la début de la mobilisation a été forte :
- Le lycée A. Camus de Bois-Colombes, en grève tournante depuis le 8 mars, s’est
particulièrement investi avec plus de 60%de grévistes.
- Au lycée Paul Lapie de Courbevoie particulièrement mobilisé, il n’y avait que 7
professeurs présents (sur 110) en début de journée.
- A Renoir, nous étions autour de 20 grévistes .
Bien d’autres établissements et écoles se sont mobilisés dans notre département, qui
était bien visible dans la manifestation. Suite à ce succès, de nombreuses organisations
syndicales appellent à la grève le jeudi 18 mars.
Le ras-le-bol se fait sentir :
- Les réformes (lycées et EPLE) conduisent à de nouvelles suppressions de postes
(16 000 pour la seule rentrée 2010), à un accroissement de notre charge de
travail, à un affaiblissement de la qualité des enseignements, et à une
réorganisation hiérarchique inquiétante qui brisera à terme notre liberté
pédagogique.
- Le ministre compte éponger les suppressions de postes en lâchant les enseignants
stagiaires devant des classes à temps complet, c’est-à-dire 18h par semaine.
Mieux encore, il compte résoudre les problèmes de remplacement en recrutant
des retraités et des personnels non formés, en CDD de quelques semaines,
accentuant ainsi la précarité.
Ce sont bien de nos futurs collègues dont il est question et de l’avenir de notre métier.
Pour le retrait des réformes Chatel
Pour le rétablissement des postes supprimés
Parce que notre métier ne s’improvise pas
Tous en grève le jeudi 18 mars
La manifestation part à 14h du Luxembourg