Contre le projet du gouvernement, le 10 décembre, avant, après, construisons la grève générale !

dimanche 8 décembre 2019
par  SUD Education 92

La première journée de grève du vendredi 5 décembre a été un franc succès dans l’éducation comme ailleurs. Avec au bas mot 2 millions de grévistes, dont 700 000 dans l’éducation, cette journée doit être le point de départ d’un puissant mouvement de grève reconductible. Elle a d’ailleurs été suivie, dans de nombreux endroits, de reconductions.

Cette journée du 5 décembre ne doit pas rester isolée. Elle doit être pour nous le point de départ d’un mouvement de grève reconductible interprofessionnel bloquant réellement l’activité économique et seul à même de nous permettre de gagner.

SUD éducation appelle dès aujourd’hui l’ensemble des personnels à se réunir en Assemblée générale se donnant pour objectif la reconduction de la grève, la convergence entre les différents secteurs et l’organisation d’actions de blocages. Nous soutiendrons partout leurs décisions, notamment des actions dès demain vendredi et le weekend qui va suivre : des manifestations sont annoncées samedi 7 décembre, qui pourraient converger avec celles des Gilets Jaunes, contre le chômage et la précarité … Les prochaines journées de grève permettront de mettre en œuvre toutes les actions décidées en AG et de mobiliser les collègues en vue de nouvelles grosses journées de mobilisation et de manifestations interprofessionnelles.

En particulier, la grève du mardi 10 décembre, doit permettre d’ancrer et de généraliser la grève pour obtenir le retrait du projet Delevoye-Macron de démantèlement de notre système de retraites.

Contre le projet du gouvernement, le 10 décembre, avant, après, construisons la grève générale !

Nous revendiquons notamment :

  • l’abandon du projet Macron-Delevoye
  • un départ à la retraite à 60 ans
  • un taux de remplacement à 75% du dernier salaire
  • pas de pension inférieures au SMIC

Annonces de Blanquer sur les salaires : le ministre essaie encore une fois de duper les personnels

Au lendemain d’une manifestation interprofessionnelle qui a rassemblé plus de deux millions de grévistes dont 700 000 personnels de l’éducation, le ministre Blanquer a présenté des mesures en catastrophe ce matin.

Pour les plus d’un million de personnels des ministères de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur et de la recherche, le ministre a présenté sa prétendue solution à la baisse massive des pensions prévue par le projet Delevoye-Macron et à la faiblesse des salaires.

Le ministre communique sur un prétendu « effort » de 400 millions d’euros » à partir de 2021. Cet effort représenterait environ 30 euros bruts mensuels (soit autour de 20 euros supplémentaires de pension dans le système à points) pour chaque personnel dans le meilleur des cas, quand les personnels perdront plusieurs centaines d’euros sur leur pension.

Et encore ne s’agirait-il pour l’essentiel que de primes et d’indemnités, que le ministre voudrait attribuer au mérite ou en échange de missions supplémentaires des enseignant-e-s concerné-e-s par l’application de la réforme, effectuées par exemple durant les congés scolaires.

Les annonces ridicules du ministre Blanquer résonnent comme une provocation de plus à l’égard des personnels et ne peuvent que renforcer la mobilisation. SUD éducation refuse toute négociation avec le ministre avant le retrait du projet de démantèlement du système des retraites, et soutient toutes les décisions d’assemblées générales qui décident d’ores et déjà de la reconduction de la grève.


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