Alors que ça pourrait auusi rimer avec titulaire, et pas non plus forcément avec galère !
Comme le statut d’AED qui avait remplacé en 2003 après plusieurs semaines de grèves celui de maître d’internat et surveillant d’externat (1) était devenu bien trop avantageux et suscitait beaucoup trop de jalousies chez les nombreu.se.s laissé.e.s pour compte du marché du travail, une solution a du être trouvée d’urgence : remplacer le plus souvent possible les nanti.e.s AED par de justes contrats aidés : les CUI :
(1) Pour les plus jeunes d’entre vous, essayez d’imaginer un recrutement qui ne se ferait pas par le chef d’établissement mais par le rectorat (oui, ça veut dire que vous pouvez rester dans le même bahut l’année prochaine même si le chef vous aime pas !), pour une durée pouvant aller jusqu’à 8 ans en fonction des études que vous suivez, avec un salaire
A nouveau la situation se dégrade, un nouveau statut encore plus précaire est inventé.
Pour comprendre la logique du ministère il faut savoir qu’un aed à temps plein (1607h/an) est payé 1200E , il vaut donc mieux se débarrasser de ces personnels pour les remplacer par des personnels en CUI payés 635E pour20H par semaine.
Le statut mi-se avait comme objectif celui de permettre aux jeunes issus des classes
défavorisées de pouvoir suivre des études supérieures, d’assister aux cours.
La création des aed s’inscrit dans une logique de rentabilité et de. précarisation des personnels. Ce dispositif a permis à d’autres catégories de personne d’y trouver leur place, jeunes retraitéEs, chômeurs-euses, mères de famille voulant reprendre un emploi......le cui renforce cette possibilité et contribue à maquiller les chiffres du chômage, sans proposer un emploi avec un vrai statut ! Ni pérennité !
POUR EMPECHER LES MAUVAIS COUPS NE COMPTONS QUE SUR NOTRE
DETERMINATION
CREATION DE POSTES A HAUTEUR DES BESOINS, ARRET DU RECOURS MASSIF AUX CUI , DES EMBAUCHES AVEC UN VRAI STATUT