Déjà quelques mois de « nouveaux rythmes » dans une minorité d’écoles, et la catastrophe annoncée se fait de plus en plus réelle : loin d’atteindre son objectif, alléger la journée de classe pour favoriser les apprentissages, la semaine Peillon génère stress et fatigue supplémentaires.
Mission impossible
Quant aux écoles qui se préparent à mettre en place la semaine Peillon à la prochaine rentrée, beaucoup se heurtent à de véritables casse-têtes.
Les enseignants médusés assistent à des réunions où le souci majeur n’est pas « Que voulons-nous pour améliorer la scolarité de nos enfants ? » mais « Comment allons nous remplir les cases TAP et avec qui ? ».
La nécessité d’une vision plus vaste !
On ne peut concevoir que l’Etat favorise la confusion entre ce qui relève de l’enseignement scolaire et des activités péri-éducatives, quelle que soit leurs qualités.
Nous l’écrivons, nous le disons et le crions au niveau local et jusque dans le bureau du ministre : ce texte est une erreur majeure. De plus en plus de voix nous ont rejoints pour alerter le ministre, qui s’entête dans son erreur. Il semble qu’il lui soit plus facile d’écouter les patrons du tourisme que les personnels enseignants.
Maintenant, ça suffit !
L’austérité nous n’en voulons pas !
La réforme des rythmes nous n’en voulons pas !